Pourquoi tant d’acharnement contre un président de la République élu par son peuple ?

Certains partis de l’opposition qui ont flirté avec le pouvoir sont retournés les mains un peu vides pour grossir les rangs de l’opposition radicale. Ils pensaient, sans doute, que le pouvoir allait partager avec eux le gâteau : les postes qu’ils convoitaient. Suivant la même logique mercantiliste, d’autres sont fâchés parce qu’ils n’ont pas profité de l’octroi de marchés publics. Evidemment, ce ne sont pas là les raisons que les uns ou les autres avancent ouvertement.

Mais, entre nous, tout observateur, peu averti qu’il soit, comprend les mobiles qui animent tous ces opportunistes. D’ailleurs, le Président Aziz n’a pas manqué de soutien quand il a détrôné l’ancien Président Sidi Ould Cheikh Abdellahi (SIDIOCA) pourtant élu démocratiquement, bien que l’on disait qu’il était le « Président des militaires ». La classe politique a été divisée sur son sort. Tout le monde a joué les prolongations à Dakar. L’opinion internationale a été prise à témoin et les résultats ont amené ce dernier à démissionner de son poste sous pression, donnant lieu à des élections que Ould Adel Aziz a gagné haut la main, malgré les contestations et les provocations arborées par certains de ses détracteurs d’antan. Ceux-ci, jouant au caméléon, ont fini par reconnaitre sa légitimité quelques temps après, avant de se détracter et réclamer aujourd’hui son départ, faisant ainsi preuve d’un niveau d’inconsistance rarement égalé.

SIDIOCA a été précipité vers un haut poste de responsabilité pour lequel il n’était manifestement pas du tout préparé. La preuve c’est sa démission pour faire plaisir à l’opinion internationale alors que c’est le peuple qui l’a élu et c’est à ce dernier qu’il devait se référer avant de prendre sa décision. C’est pourquoi, je mets en garde le Président Aziz : Ne tombez pas dans ce piège ! Seul, le peuple qui vous a élu, doit être votre référence dans ce genre de décision. Ne cédez point, je sais que la pression exercée par vos détracteurs s’efforce de perdurer en essayant d’élargir le rang des mécontents à travers les médias; mais elle finira par s’essouffler. Pour preuve : les Mauritaniens sont avec vous, ils se targuent des réalisations accomplies sous votre mandat.

Elles apparaissent à travers des trains de mesures phares de votre programme électoral sur la base duquel le peuple vous a confié sa destinée. Elles ont pour noms : infrastructures, santé, sécurité, EMEL 2012 et 2013, etc. Elles sont bien engagées, continuez les !

Depuis quelques jours ou semaines, des tentatives de troubles malsaines font saillie. Elles n’ont d’autres mobiles que l’intoxication, la désinformation et la diffamation, pour tarir l’image du pays et sa direction et faire capoter ses projets de développent mis en chantiers. Leurs commanditaires alimentent quelques sites électroniques. Ils exploitent et capitalisent à cette fin les propos d’un « politicien » étranger peu crédible dans son propre pays, Noel MAMERE. Que peut-il nous apporter ce monsieur ? Pour ceux qui ne le connaissent pas, il s’agit d’un soi-disant « écolo » français secrété par les mouvements extrémistes européens des années soixante, puis mal recyclé dans le « mouvement des verts », isolé, voire détesté aujourd’hui dans son propre camp! Son nom est cité dans des affaires terroristes datant de l’époque. Mais actuellement, savez- vous qu’implicitement, il veut que la crise sécuritaire perdure au Mali et donc au Sahel ? Afficher une attitude politique déterminée dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée ne le plait pas. C’est donc normal s’il n’apprécie pas du tout le Président Aziz. C’est vous dire qu’il faut vraiment beaucoup de légèreté ou d’aliénation pour l’écouter!…

L’affaire Bouamatou ? C’est un problème entre des cousins qui vont sûrement trouver des arrangements, comme il est de coutume suivant nos réalités sociologiques. Essayons donc d’y faire profil bas, car selon l’adage populaire : qui s’interpose entre deux frères, ceux-ci le coincent (Ely Edkhel bein lekhout edhaygou aleih). Les dessous de ce problème, ce n’est certainement pas une presse partisane qui va les mettre à jour. C’est malheureusement ce qui ressort de la couverture médiatique tendancieuse qui entoure et brouille cette affaire. C’est pourquoi, je ne crois rien à tout ce que l’on raconte. Seulement, pour avoir grandi aux côtés de Bouamatou, et sans vouloir lui jeter des fleurs, je sais qu’il était très proche de ses parents (sa propre famille), qu’il servait les siens avec abnégation et que la fortune lui a souri un jour. Et depuis, je l’ai rencontré à trois ou quatre reprises, et il était toujours égal à lui-même : simple, souriant et disponible. Je lui souhaite enfin un dénouement heureux de son problème. Tout le monde y gagnera : lui, l’Etat et le pays.

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