Les médiateurs de l’Union africaine en route pour Tripoli et Benghazi

Les cinq chefs d’Etat africains qui forment un panel de médiateurs au sein de l’Union Africaine se rendent ce dimanche 10 avril 2011 en Libye. Les présidents Amadou Toumani Touré du Mali, Jacob Zuma d’Afrique du Sud, Denis Sassou Nguesso du Congo, le mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz ainsi que le ministre ougandais des Affaires étrangères, Henry Oryem Okello, ont tenu un mini sommet à Nouakchott pour coordonner leur position.
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Arracher des deux camps un cessez-le feu immédiat, c’est l’objectif affiché par ce panel de médiateurs de l’Union africaine qui rencontre ce dimanche 10 avril 2011 le guide libyen puis, dans la foulée, des responsables de l’insurrection dans leur fief de Benghazi.

Il y a un mois, alors que les chefs d’Etat étaient sur le point de se rendre à Tripoli, leur mission a dû être annulée faute d’autorisation pour pénétrer dans la zone d’exclusion aérienne décrétée par les pays occidentaux.

Mais aujourd’hui la donne a changé. L’opération des frappes aériennes est dans l’impasse et les troupes rebelles au sol, ensablées. C’est donc presque courtisés par l’OTAN qui a repris le dossier que les chefs d’Etat renouent avec la voie diplomatique.

Leur feuille de route en quatre points n’a pas varié et devrait aboutir à «la mise en place d’une période de transition, avec à la clef, des institutions démocratiques».
Côté Mouammar Kadhafi, le plan est d’ores et déjà accepté et on se dit même prêt à oeuvrer pour un cessez-le-feu crédible et effectif.

Quant à la rébellion libyenne, elle déclare qu’elle recevra les chefs d’Etat avec tout le respect mérité, mais affirme fermement qu’elle rejettera tout cessez-le-feu impliquant le maintien au pouvoir du colonel Kadhafi ou de ses fils.

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